Tintin
à Hollywood ?
Rassurez-vous, il ne s'agit nullement d'une nouvelle bande
dessinée du reporter à la houppe. La Fondation
Hergé négocie actuellement un accord avec les
producteurs de la Cité des Anges, afin d'y tourner
une adaptation cinématographie de Tintin.
Le milieu cinématographique s'intéresse depuis
fort longtemps au personnage d'Hergé. De son
vivant, deux adaptations avaient été réalisées.
Tintin et la Toison d'Or (1961) et Tintin et les
Oranges Bleues (1964) laissent aujourd'hui de biens amers
souvenirs. Ces films ont malheureusement mal vieilli
Un
an après le décès d'Hergé, Steven Spielberg
himself avait même pris une option sur les droits cinématographiques
du personnage. Et plus récemment, fort du succès du Fabuleux
Destin d'Amélie Poulain, son réalisateur, Jean-Pierre Jeunet
a approché les héritiers d'Hergé en vue d'une éventuelle
collaboration. Malheureusement, il n'a pas trouvé de terrain d'entente
avec Nick Rodwell, comme il l'avait déclaré au journal Libération
: "Le verrouillage des héritiers d'Hergé rend tout trop
compliqué, je les ai rencontrés et j'ai compris qu'ils allaient
me casser les pieds. J'envisage plutôt d'adapter un roman français
que j'adore, mais je ne peux pas en dire plus pour le moment."
Le contexte cinématographie semble avoir évolué
Ou plutôt, les désirs de Nick Rodwell. L'homme
a déclaré hier, jeudi 7 novembre, qu'il verrait
d'un bon il que ce film soit dans la veine de Harry
Potter, et ce pour maintenir en vie l'uvre du créateur
de Tintin dans le monde entier.
Cette adaptation est l'une des priorité
de la Fondation Hergé, afin d'encourager l'intérêt de lecture
des bandes dessinées de ce personnage. Fort heureusement, le directeur
de la Fondation Hergé a précisé qu'en raison du désir
du créateur, il n'est pas possible de lancer nouveaux albums. Lors
du vernissage d'une exposition consacrée à la relation entre Tintin
et la Mer présentée à Barcelone, Rodwell a également
confié que le Musée Hergé pourrait ouvrir, si tout se déroule
comme prévu, en 2006
Il ne nous reste plus qu'à prendre
notre mal en patience. |