Jean-Claude et Agnès Bartoll
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Couple à la ville et au travail, Agnès et Jean-Claude Bartoll, anciens grands reporters, scénaristes et producteurs de télévision, multiplient depuis quelques mois de nouvelles séries à deux ou quatre mains après que Jean-Claude ai créé l’excellente saga Insiders (avec Renaud Garreta): L’Agence et Mortelle Riviera avec Thomas Legrain, Mékong avec Xavier Coyère, T.N.O. avec Franck Bonnet, Diamants avec Bernard Köllé et bientôt Le Dernier des Schoenfeld avec Cédric Hervan et Le Terroriste avec Pierpaolo Rovero. Longue et passionnante rencontre avec deux scénaristes prolifiques à l’imagination débordante…
Jean-Claude Bartoll en reportage pour la télévision
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On vous sait journalistes et grands reporters. Comment êtes-vous arrivés à signer des scénarios de bande dessinée ?
Jean-Claude Bartoll : Je dois avouer que j’en suis le responsable ! Alors qu’Agnès écrivait un roman intitulé L’Ankou de Belle-Isle en Mer, sur la base d’une trame que nous avions mis en place ensemble, je me suis amusé à écrire des synopsis d’aventures de Blake et Mortimer. À l’époque, on commençait à parler de la reprise de la série par Jean Van Hamme. Avec un peu de culot, et beaucoup d’inconscience, j’envoie tout cela à Bruxelles car, à l’époque, les éditions B&M étaient dirigées éditorialement par Yves Sente. Plusieurs mois passent sans que j’ai de nouvelles. Je ne m’en inquiétais pas plus que cela puisque j’écrivais les scripts des six premiers épisodes d’une série d’animation en full 3D, dont nous étions les auteurs, et que nous coproduisions avec Ellipsanime (Tintin, Excalibur, Corto Maltese…) et le soutien de la RAI. Un jour de septembre 1999, j’envoie un fax à Yves Sente et dans les deux heures je reçois une réponse de sa part. Fort courtoisement, il m’explique qu’il ne gère plus l’aspect éditorial de Blake et Mortimer puisqu’il en est devenu un des scénaristes et me conseille de m’adresser à Philippe Ostermann (Dargaud) qui en avait pris les rênes en plus de son travail de directeur éditorial adjoint de Dargaud (Guy Vidal était toujours de ce monde). Nullement découragé, et loin de connaître la réalité des enjeux de cette reprise de l’œuvre de E.P Jacobs (dont je suis un fan), je poste mes fameux synopsis à l’attention de Philippe. Quelques jours plus tard je lui téléphone. Il m’explique alors que travailler sur Blake et Mortimer est impossible malgré l’originalité de certaines des histoires développées. Je lui demande s’il accepte de me lire à nouveau mais sur un autre projet. Il répond par l’affirmative et je lui poste la bible et le séquencié du premier tome d’un projet de série. Philippe me rappelle en me proposant un rendez-vous. Il me prévient qu’il ne croit pas en ce projet mais mon profil (journaliste-réalisateur-scénariste) lui semble intéressant… En attendant ce rendez-vous, je créé alors un autre projet de série que j’intitule Pax Mafiosa et qui changera de nom pour devenir Insiders ! C’est ainsi que j’ai mis un pied dans le monde de la BD. Grâce à la curiosité d’un éditeur et à sa capacité de lecture ! Je précise cela, car, sur les chaînes de TV, cette réactivité est loin d’être la règle…
Agnès Bartoll en reportage pour la télévision
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Comment s'est déroulé le passage d'un univers très sérieux à une telle aventure ?
Jean-Claude Bartoll : Le passage d’un « monde à l’autre » s’est fait naturellement. D’ailleurs, cela faisait plusieurs années que nous travaillions avec des dessinateurs qu’ils soient design-characters, décorateurs ou story-boardeurs. Et, in fine, il s’agit toujours de raconter des histoires. Que ce soit en images fixes ou animées…
Étiez-vous amateurs et connaisseurs de bande dessinée avant de vous lancer dans le grand bain du 9e art ?
Jean-Claude Bartoll : Amateur, oui… Spécialiste, non ! Sans grande originalité, je vous avoue que j’ai appris à lire avec Tintin puis Astérix avant de passer aux aventures de Buck Danny, Tanguy et Laverdure ou Blueberry (merci Charlier !). À la fin des années 70 et au début des années 80, je collectionnais les revues Métal Hurlant et (À Suivre) ainsi que les albums de Ceppi ou de Hugo Pratt (Corto en Sibérie a été une révélation et sa relecture un plaisir toujours renouvelé)… À la même époque, j’ai eu des velléités de réaliser ma première BD. Je ne sais plus si j’en ai gardé une ou deux planches, mais je dessinais beaucoup. Au crayon puis encrage à la plume avec parfois un peu d’aquarelle. Mais, rien à faire, mon style était trop naïf - même aujourd’hui en peinture car il m’arrive de « barbouiller » des marines… - et je n’ai jamais suivi un quelconque cours de dessin. Pardon, je me trompe ! En première année de fac de droit j’avais pris une Unité de Valeur aux Beaux Arts. C’était un cours où l’on s’escrimait avec un fusain afin de pondre quelque chose qui ressemble plus ou moins au modèle qui posait au milieu de la salle. Ça m’a vite lassé et je suis passé à autre chose. Côté lectures aussi. J’ai alors découvert Serge Clerc (La nuit du Mogambo), Dionnet et Gal (Les armées du Conquérant) - je suis toujours admiratif du travail hyper-réaliste de feu Jean-Claude Gal - ou bien Floch’ et Rivière (Le dossier Harding)… Sont venus ensuite XIII, Largo Winch, Théodore Poussin et beaucoup d’autres… Mais mon temps de lecture se répartit entre les romans (thrillers), les essais (géopolitiques), les journaux (complétés avec le Net) et la BD. Car j’aime lire ce que font mes contemporains. Et, comme vous devez vous en douter, ma curiosité me porte vers des BD au dessin ligne claire, semi-réaliste ou réaliste !
Agnès et Jean-Claude Bartoll en reportage pour la télévision
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Vous écrivez en parallèle huit séries. Comment parvenez vous à les gérer et à sortir aussi régulièrement autant d’albums ? Vous n'arrêtez jamais !
Agnès Bartoll : Jean-Claude est un bourreau de travail. Il l’a toujours été même lorsque nous étions en tournage n’importe où sur la planète. Moi, je préfère prendre mon temps. C’est pour cela que je suis venue tardivement à la BD. Et que je m’y implique beaucoup moins que lui car mes projets de roman m’accaparent énormément…
Jean-Claude Bartoll : Bourreau, c’est vite dit !!... Plus sérieusement, nous avons la chance de faire un travail formidable même si c’est plus sédentaire que ce que nous faisions auparavant. Et, l’envie de raconter des histoires est toujours présente. L’imagination est au rendez-vous et les relations humaines avec les dessinateurs et les éditeurs sont empreintes de confiance et de respect mutuel. Que demander de plus ? Mais, il ne faut pas se voiler la face. L’écriture (et plus largement tout ce qui va avec : des recherches documentaires au checking de la mise en couleur) est un travail de rigueur. Il faut s’y consacrer pleinement (du matin au soir) et ne pas attendre que l’inspiration vienne pour s’asseoir et accoucher de deux lignes. Inspiré ou pas, il faut écrire. Et, par magie, c’est en écrivant que vient l’inspiration ! Au fil des mots et des phrases que vous tapez sur votre clavier, ou que vous griffonnez sur votre feuille, la perception du déroulement de l’histoire peut se modifier. De nouveaux choix de mise en scène s’offrent alors à vous. Bref, pour être plus précis, j’ai besoin de visualiser les décors et les personnages afin d’écrire (d’où l’importance de faire un important travail de recherche sur l’iconographie qui ensuite servira au dessinateur et au coloriste). Les images doivent être là et ensuite le découpage et les dialogues s’enchaînent afin d’écrire le script d’un film en images fixes ! Car il s’agit bien de cela. Chaque album est un film ou la partie d’un film. Déformation de mon passé avec une caméra à l’épaule ? Sans doute… Pour répondre à votre dernière question, il est vrai que les jours « off » sont peu nombreux et les vacances restreintes voire inexistantes. Mais, quand la passion vous tient…
Agnès et Jean-Claude Bartoll en reportage pour la télévision
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Pouvez-vous nous détailler votre méthode de travail ? Donnez-vous à vos dessinateurs des scénarii très détaillés ou leur laissez-vous beaucoup d’initiatives ?
Jean-Claude Bartoll : Pour chaque nouvel album, un séquencié est écrit et non un simple synopsis. Cela permet d’avoir la structure complète de l’album et de son rythme dans ce premier document faisant entre 15 et 20 pages. Ce séquencié est ensuite envoyé en lecture au dessinateur afin de recueillir son avis puis il est ensuite soumis à l’éditeur. À ce stade, le dessinateur et l’éditeur connaissent le contenu exact de l’album. La discussion est ouverte. Toute suggestion est la bienvenue. Ensuite, il faut passer au découpage de ce séquencié en 46 planches. Là, c’est l’expérience et le « feeling » du scénariste qui interviennent. C’est un instant clé dans le processus d’écriture. Un mauvais formatage et tout le « château de cartes » peut s’effondrer… Débutent ensuite les recherches iconographiques séquence par séquence. Cela permet de perdre moins de temps lors de l’étape suivante qui est le découpage dialogué de chaque planche. Volontairement le nombre de cases est réduit afin de laisser la possibilité au dessinateur d’en rajouter s’il ne se sent pas à l’aise lors de certaines ellipses. À ce sujet, il faut noter qu’on ne fait le même type de découpage-dialogué pour chaque dessinateur. Il faut comprendre ce dernier afin de saisir le rythme qui lui convient le mieux tout en respectant le format des 46 planches prévues pour l’album. Le découpage est assez précis : indications de valeur de cadre, de position de caméra, référence à une iconographie précise, etc… Mais, comme de bien entendu, ce ne sont que des suggestions que le dessinateur peut adapter après un dialogue entre co-auteurs…
Réunion de travail chez Glénat : Franck Bonnet (TNO), Jean-Claude et Agnès Bartoll de part et d’autre de leur ancien éditeur Laurent Muller
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Comment avez-vous choisi et recruté les dessinateurs talentueux à qui vous avez confié les séries ?
Jean-Claude Bartoll : Pour le choix des collaborations, elles sont le fruit du hasard ou d’une volonté délibérée. Renaud Garreta m’a été présenté par Dargaud après qu’il ait effectué plusieurs planches de tests pour Insiders. Pour Bernard Kölle (Diamants) c’est aussi l’éditeur - à l’époque Laurent Muller chez Glénat - qui nous a mis en relation via son agent. Nous avons découvert le travail de Thomas Legrain sur le Net. Il y avait mis quelques planches et nous l’avons contacté alors que nous avions déjà des éditeurs intéressés par deux projets. Trois mois plus tard, il débutait sa carrière avec L’Agence (Casterman) et Mortelle Riviera (Glénat). Concernant Mékong, Dargaud nous suivait sur le projet, mais il fallait trouver un dessinateur. Par un ami commun également dessinateur, Igor Dedic, j’ai fait la connaissance de Xavier Coyère. Cédric Hervan, quant à lui, nous a contactés via notre blog. Nous lui avons ensuite proposé Le dernier des Schoenfeld. Quant à Pierpaolo Rovero (Le Terroriste), nous avons établi le contact sur les conseils de Franck Marguin (Glénat). Ce qui aussi été le cas pour Franck Bonnet (TNO). En fait, une collaboration naît d’une sympathie mutuelle et d’un respect pour le talent de l’autre. Que ce soit par hasard, ou via un éditeur, il faut d’abord être séduit par les qualités graphiques du dessinateur. Ensuite, il faut se parler et apprendre à se connaître avant d’envisager une association qui durera des années…
Réunion de travail chez Casterman : Agnès et Jean-Claude Bartoll encadrent leur éditrice Laëtitia Lehmann et Thomas Legrain (L’Agence, Mortelle Riviera)
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Pouvez-vous nous présenter la nouvelle série Le Terroriste que vous préparez avec Pierepaolo Rovero et dont Auracan.com présente en exclusivité les premières pages ?
Jean-Claude Bartoll : Il s’agit d’un thriller se déroulant dans un futur proche. Une série de politique-fiction où le personnage principal va être accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis. Et, pas n’importe quel meurtre d’ailleurs… Le tout sur fond de contestation anti-mondialisation et d’un raidissement des extrêmes politiques qui se nourrissent d’une nouvelle « stratégie de la tension » comme en Italie lors des « années de plomb ». Notre héros va devoir prouver son innocence et déjouer la manipulation dont il est l’objet en affrontant des forces qui le dépassent alors qu’il est considéré comme « l’ennemi public n°1 »... Mais, la question reste : Pourquoi lui ? Et, que cherchent ses manipulateurs ? Une prise de pouvoir ? Une législation d’exception ? Autant de questions qui trouveront leurs réponses dans les 3 (ou 4) albums que contera cette série à laquelle Pierpaolo a apporté tout son talent. Son dessin nerveux et dynamique s’adapte très bien au fond de l’histoire. À découvrir dés janvier prochain…
Quand est-il du projet Le Dernier des Schoenfeld confié pour le dessin à Cédric Hervan, un ancien collaborateur de Jacques Martin ? Est-il vrai qu’il s’agit d’une adaptation BD d’un scénario télévisuel où vous évoquez des éléments autobiographiques ?
Jean-Claude Bartoll : Vous êtes bien informés ! En effet, cette série - prévue en 3 ou 4 tomes - a d’abord fait l’objet d’un développement pour la TV suite à l’intérêt d’un producteur reconnu en fiction télévisuelles. Nous avions même un casting de comédiens familiers du grand public qui soutenaient le projet. Mais, et c’est le milieu de l’audiovisuel, les rapports entre coproducteurs ont été compliqués (la logique économique du téléfilm français ne permet pas d’avoir deux producteurs délégués qui s’associent sur une mini-série), les diffuseurs TV un peu frileux et, pour faire bref, le temps est passé… Quant aux éléments autobiographiques, je laisse la parole à Agnès…
Agnès Bartoll : Schoenfeld est le nom de jeune fille de ma mère aujourd’hui décédée. Une femme de caractère, journaliste et écrivain engagée dans de nombreuses causes durant près d’un demi-siècle. Mais, elle ne nous a jamais parlé de ses parents disparus durant la Seconde Guerre mondiale, ni de leur histoire ou leurs origines. Jean-Claude avait néanmoins recueilli certaines de ses confidences avant sa mort. Il a ensuite appris qu’une association lançait un appel afin de recueillir les noms des personnes déportées pour les inscrire sur un mur du souvenir et m’a incité à les contacter. Je l’ai fait mais je ne savais pas très bien à quoi m’attendre… Puis, trois jours plus tard, je reçois les photocopies des cartes d’identité de mes grands parents et de mon arrière-grand-mère, tamponnées de la mention « juif », ainsi que celle d’un listing de l’administration allemande recensant les occupants de l’avant-dernier convoi parti de Drancy pour Auschwitz. Et, le nom de Schoenfeld y était inscrit en toutes lettres ! À partir de là, j’ai mené un travail d’investigation aux Archives Nationales afin d’en savoir un peu plus sur ces aïeux que je n’ai jamais connu. J’ai eu la chance de retrouver de nombreux documents, autant français qu’allemands, dont la lettre de dénonciation d’un « bon français » qui souhaitait récupérer l’usine de mon grand-père car il était inconcevable qu’un « sale juif en soit le propriétaire » (ce dernier avait quand même reçu la Légion d’Honneur en 1918 pour bravoure au combat…) J’étais secouée par toutes ces découvertes. Jean-Claude m’a alors proposé d’écrire une fiction à partir des éléments réels que j’avais recueillis. Comme une sorte de catharsis en quelque sorte. C’est ainsi qu’est né Le dernier des Schoenfeld !
Jean-Claude Bartoll à son bureau de scénariste
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Jean-Claude Bartoll : Je souhaite préciser qu’il s’agit bien d’une fiction qui tourne autour de deux familles : les Schoenfeld et les Auberoche. Cette dernière récupèrera tous les biens de la première. Pourquoi et comment ? Nous l’apprendrons par un homme, John Dillman, qui découvre qu’en réalité il se nommait Schoenfeld à sa naissance. À partir de cet instant, il va mener l’enquête sur ses origines avec l’espoir de retrouver son « vrai » père qui n’est peut être pas mort quarante ans plus tôt ! John croisera aussi l’amour sur sa route et soufflera la poussière sur d’ignobles secrets que certains ne souhaitent pas voir mis à jour. Il faut préciser que le traitement n’est pas manichéen. Il y a des gentils et des méchants dans chacune de deux familles. Pas que du noir et blanc mais beaucoup de gris…
Faisons maintenant le tour de vos séries en cours. Commençons par Insiders dont le tome 6 est paru en décembre…
Cette série met en scène les aventures d’une femme recrutée pour infiltrer le Grand Conseil des Mafias. C’est une série très réaliste qui s’appuie sur une documentation économique et géopolitique très poussée…
L’Agence (tome 3 en février 2008)…
Avec L’Agence, nous sommes au cœur du trafic international d’objets d’Art en compagnie d’une équipe spécialisée dans la récupération de ces objets. Là aussi les bases documentaires sont réelles et très solides…
Mortelle Riviera (tome 3 en mars 2008)…
Une trilogie qui conte la dernière année d’une jeune avocate idéaliste qui s’érige contre un système politique corrompu dirigé par son propre père. Après avoir été élue députée, elle est assassinée. Par qui et pourquoi ?
TNO (tome 3 en mai 2008)…
Cette ONG de défense de l’environnement dispose d’une cellule d’enquête dirigée par un ancien baroudeur. Les premiers dossiers traitent de la « guerre » de l’eau au Proche-Orient, de la dissémination d’armes bactériologiques et du « bois de guerre » en Afrique Équatoriale…
Diamants (tome 2 en juin 2008)…
Il s’agit d’une saga économico-familiale ancrée dans le milieu très fermé des diamantaires. L’héritier d’un empire industriel doit se battre contre des prédateurs qui souhaitent démanteler ce dernier tout en découvrant la face cachée, et peu recommandable, de ce qu’a pu accomplir son père, le fondateur dudit « empire »…
Mékong (tome 3 en janvier 2009)…
Indochine. Vers 1900, cette colonie est un véritable El Dorado pour certains. Mais aussi le cadre d’aventures exceptionnelles pour un marin déchu qui voit son destin croiser ceux d’une jeune princesse et d’un vieux baroudeur qui est son père adoptif…
Malgré ce programme très chargé, avez-vous d’autres projets ?
Jean-Claude Bartoll : Je me suis amusé à compter le nombre de projets à développer, dont certains sont déjà attendus par nos éditeurs dans les mois qui viennent, et j’arrive à un chiffre conséquent. Il faut savoir que depuis plus de vingt ans j’amasse de la documentation sur de nombreuses histoires que je souhaiterais traiter. Au fur et à mesure, cela fait beaucoup de projets potentiels ! Mais, tout ne se fera pas immédiatement. Il faut faire de nouvelles rencontres mais aussi poursuivre les collaborations avec les dessinateurs qui sont devenus des amis. Et s’imposer d’autres défis scénaristiques car la BD est encore un des derniers espaces de liberté créatifs !
Agnès Bartoll : Merci pour ce dossier et bon vent à toute l’équipe d’Auracan.com…
Le bureau de Jean-Claude Bartoll
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