dBD

N°18 - novembre 2007

7,50 €, en kiosque

L’immense couverture médiatique liée au lancement des deux derniers tomes de XIII, la saga développée depuis 1984 par Jean Van Hamme et William Vance, n’échappe pas à dBD qui s’offre une couverture très graphique en mettant en vedette le logo de cette passionnante série populaire.

Autour de « l’homme qui valait 11 millions d’albums », le magazine interviewe Jean Van Hamme, William Vance et Jean Giraud (dessinateur du tome 18 comme cela n’a pas pu vous échapper !). De plus, un passionnant abécédaire permet de mieux saisir la richesse de l’œuvre de William Vance qui revient avec sincérité sur sa longue carrière.

Toujours du côté des entretiens, vous trouverez également au sommaire de ce riche numéro :

• Hermann pour son superbe one-shot Afrika (Le Lombard)
• Galandin et Monin pour leur charmant diptyque L’envolée sauvage (Bamboo)
• Pierre Veys et ses fort peu convaincantes parodies en bande dessinée (dernier né : Commissaire Malgret chez Robert Laffont, et bientôt : Porto Farneze d’après Hugo Pratt…)
• Jean Dufaux pour ses nouveautés d’automne et les nombreuses intégrales de ses œuvres qui fleurissent avant les fêtes
• Midam et son actualité au sein d’un entretien fort peu intéressant (mené par mail, sans fil conducteur, et cela s’en ressent)
• Jean-Luc Cornette et Michel Constant pour le tome 3 du Centre du Nowhere (Le Lombard)
• Jean-Philippe Peyraud et Alfred pour le très réussi tome 2 du Désespoir du Singe (Delcourt)
• Denis Falque pour sa nouvelle série Le Protocole du Tueur (scénario de Didier Convard, Glénat) qui sera ravi d’apprendre que « son trait n’est peut-être pas le plus novateur »
• Frank et les créatures de son magnifique Zoo dont le tome 3 vient de paraître (scénario de Philippe Bonifay, Dupuis)

Enfin, en sus des habituelles rubriques d’actualités et de nombreuses chroniques d’albums qu’on choisira de lire ou pas, le romancier et nouveau scénariste BD Serge Lehman passe son « examen de passage » tandis qu’Henri Filippini se souvient de Jean-Paul Dethorey.

En bref : une livraison copieuse, surtout riche d’entretiens plus ou moins pertinents. Le tout sous une présentation franchement classe.