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Le Périple de Baldassare - Tome 1 : Le Centième Nom, par Joël Allessandra d'après Amin Maalouf, Joël Allessandra, collection Univers d'Auteurs (Casterman)

Le Périple de Baldassare

Tome 1 : Le Centième Nom

Scénario : Joël Allessandra d'après Amin Maalouf
Dessins et couleurs : Joël Allessandra

Casterman, collection Univers d'Auteurs

Voyage en Orient au temps de Louis XIV

Après Sept Jours pour une éternité... de Marc Levy par Corbeyran et Espé ou La Mémoire d'Abraham de Marek Halter par Jean-David Morvan et notamment Steven Dupré, Casterman propose encore une fois dans sa collection Univers d'Auteurs, une adaptation d’un grand roman. Cette fois, il s’agit de Le Périple de Baldassare de l’auteur d’origine libanaise Amin Maalouf. L’adaptation prévue en trois tomes est signée Joël Allessandra dans une double affiliation d’Hugo Pratt et surtout Jacques Ferrandez. Une sensation qui commence avec la couverture qui rappelle Les Carnets d’Orient et évidemment l’histoire qui se déroule du Liban à Constantinople, en passant par Tripoli et Alep pour le T.1.

Il s’agit d’une histoire entre le conte et la quête ésotérique autour d’un livre mythique. Le Centième Nom donnerait justement le nom caché de Dieu et permettrait de sauver le monde. Or, en cette année 1665, les orientaux redoutent la fin du monde incarnée par l’année 1666. Par un incroyable hasard, le grand marchand de livres Baldassare Embriaco, catholique Génois vivant à Gibelet se retrouve avec cet ouvrage recherché dans le monde entier. Il ne croit pas à son authenticité ni à son pouvoir. Lorsqu’un Chevalier français veut le lui acheter, il cède facilement. Avant de se rendre compte de la possible bévue.

Avec ses assistants, il décide alors de tenter de le récupérer et s’élance dans un périple, véritable voyage initiatique d’un an où il découvrira l’amour et forgera son destin. Il sera confronté à de nombreuses mésaventures tout en découvrant le monde de son époque, et finalement lui-même. Le récit prend la forme d’un journal intime, dont l'écriture manuelle n’est pas toujours très simple à lire. La forme de la BD fluidifie le récit, même si on aurait apprécié un découpage moins répétitif largement fait de gaufrier malgré quelques pleines pages. L’aquarelle aux couleurs soutenues et lumineuses transportent parfaitement l’atmosphère du voyage.

Une trilogie prometteuse.

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Manuel F. Picaud

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30/05/2011