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Zodiaque - Tome 5 : La Part du Lion, par Corbeyran sur une idée de Guy Delcourt, Hugo Palasie avec Thomas Ehrestman (couverture), collection Machination (Delcourt)

Zodiaque

Tome 5 : La Part du Lion

Scénario : Corbeyran sur une idée de Guy Delcourt
Dessins : Hugo Palasie avec Thomas Ehrestman (couverture)
Couleurs : Hugo Palasie

Delcourt, collection Machination

Cupidité

Sur le même principe que la série Pandora Box d’Alcante, réalisée avec une poignée de dessinateurs, publiée chez Dupuis et basée sur les péchés capitaux, Corbeyran a bâti une série à auteurs multiples autour des signes des douze signes du Zodiaque. Idée originale de l’éditeur lui-même, Guy Delcourt, l’ensemble de douze albums indépendants trouvera sa cohérence dans un dernier et treizième album, outre les jolies couvertures de Thomas Ehrestman. La nouvelle salve de trois albums parus en juin confirme le caractère de thriller percutant avec une once de fantastique.

Du côté de Chicago, Tilda Leoni est une chef d’entreprise performante, aussi exigeante qu’ambitieuse. Parallèlement, cette native du signe du lion cherche à mettre la main sur un trésor d’or nazi perdu en haute mer. Ayant obtenu l’information de manière mystérieuse, elle annonce au Lion’s Club à ses deux associés que l’expédition peut avoir lieu mais exigera une part de reversement de 20% à une œuvre caritative, la recherche contre le cancer. Le pacte pourra-t-il tenir après la découverte d’un magot considérable ?

Si chaque histoire se lit comme un récit complet, elle se conclut sur un fil rouge centré sur un pendentif représentant à chaque fois le signe évoqué dans l’album. Les mêmes ingrédients se retrouvent dans ces thrillers avec des jeux de mots sur le nom des personnages et des variations sur le thème zodiacal ou de la signification du mot dans le langage courant. Ce jeu astucieux est mélangé avec talent par Corbeyran. Certes l’apparition d’esprit, de fantômes ou de visions mettra mal à l’aise les esprits cartésiens, sauf à en chercher la symbolique. Au-delà, l’auteur renvoie à des défauts humains majeurs, des thèmes inépuisables. Le rythme est intense même si chaque album n’a pas la même densité. Enfin, le dessin réaliste donne une personnalité différentiée avec un trait fin et froid d’Hugo Palasie.

La série confirme la bonne impression de départ.

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Manuel F. Picaud

Dans la même série :

Zodiaque - T2 Zodiaque - T1

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17/07/2012