
Jonathan
Tome 16 : Celle qui fut
Scénario, dessins et couleurs : Cosey
Le Lombard
La fille au mainate
De retour en Inde, Jonathan découvre sur un marché un mainate qui chante April in Paris. Il reconnaît Garuda, l’oiseau d’April, une amie d’enfance qu’il a connue jadis dans un collège où ses parents l’avaient mis en pension. C’était une petite fille pleine de fantaisie. Jonathan achète le mainate et prend la route du collège pour retrouver April… Cela va réveiller ses souvenirs d’enfance qui datent d’il y a vingt ans. Sa quête va l’emmener de surprises en surprises et prendre une tournure qu’il n’avait pas prévue.
Avec son talent incomparable, Bernard Cosendai dit Cosey nous promène dans l’enfance de Jonathan et dans sa propre enfance. L’épisode des albums de bandes dessinées ne peut être qu’autobiographique. C’est aussi un vibrant hommage à Franquin et son Marsupilami. Ses voyages en Inde ont nourri son imaginaire de culture indienne. La déesse Kali joue un rôle important dans l’histoire puisqu’April en fait une obsession. Cosey sait faire passer l’émotion quand les deux jeunes gens se rencontrent. Certains pensent que cet opus est le dernier Jonathan. Mais, Cosey parle simplement de fin d’un cycle. Comme d’habitude, les références musicales sont légion. Le tirage de luxe contient des illustrations fabuleuses…
Graphiquement, Cosey n’a pas perdu la main. Les décors sont somptueux. Son trait limpide trace des personnages authentiques dans le style qui lui est propre et inimitable. Un dernier (?) épisode rempli de sagesse qui charmera même ceux qui découvrent Jonathan…