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Capricorne - Tome 17 : Les Cavaliers, par Andréas, collection Troisième Vague (Le Lombard )

Capricorne

Tome 17 : Les Cavaliers

Scénario et dessins : Andréas
Couleurs : Isa Cochet

Le Lombard , collection Troisième Vague

Le retour de Capricorne

Contrairement aux rumeurs, Le Lombard éditera bien les vingt albums de la série Capricorne. Faux, vrai, on le retrouve ici hésitant, puis inquiétant. Et, il faut résoudre le mystère des cavaliers.

Le vrai Capricorne, Brent Parris, est de retour pour sauver ses amis et venir à la rescousse de son double, Ron Dominic. Tout a commencé dans la tempête, sur un navire où Gordon Drake force le capitaine Duncan Onblow et Ash Grey à lui obéir depuis qu'il est en possession du clavier pouvant éliminer n'importe quel membre du mouvement des mentors. Ash va devoir prendre des risques. À New York, Ron Dominic ne réussit pas à se mettre dans la peau de Capricorne, malgré l'aide d'Astor. Il bute sur la phrase laissée par Capricone qui fait allusion à l'arrivée des cavaliers. Le versant sombre va-t-il triompher ?

Pour tous les fans d'Andréas, ce fut un soulagement d'apprendre que la série continue. Car, il y a eu polémique. Les ventes s'effritaient. Et, certains n'accrochent pas au style d'Andréas. D'autres crient au génie. Maintenant qu'on approche de la fin, le lecteur comprend mieux... à condition de relire les tomes précédents. Mais, Andréas a le don de construire son histoire en ménageant le suspense. Cet opus se lit avec passion en l'absence presque totale de Brent Parris. Deux lignes de direction : Ash, le Passager, Drake et Astor, Ron Dominic. Ce n'est pas le récit le plus facile à suivre. Mais, Andréas a plus d'un tour dans sac, merveilleusement servi par sa dynamique des décors.

Graphiquement, Andréas frise la perfection grâce à un découpage savant et génial. Il se permet même des planches quasi blanches. Ses personnages restent énigmatiques à souhait. On se perd dans un labyrinthe hallucinant. On ne peut que s'incliner devant sa maîtrise graphique. Les couleurs d'Isa Cochet nous transportent au pays d'un imaginaire foisonnant.

On en redemande encore et encore !

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Jean Goossens

10/11/2013