
Niklos Koda
Tome 12 : L'Océan
Scénario : Jean Dufaux
Dessins : Olivier Grenson
Couleurs : Benoit Bekaert
Le Lombard , collection Troisième Vague
L'épreuve
Après plusieurs années d'absence, Jean Dufaux a prévu pour Niklos Koda une intrigue en trois volumes. Mais, cette fois, le séduisant magicien est du côté sombre de la force. Au coeur du Livre tant convoité se trouve le mal que Koda a affronté...
À Shanghai, lors de son duel avec "La Minerve", Niklos Koda a disparu ! Soucieuse, sa fille Seleni part à sa recherche. Elle rencontre le magicien Ho San Seko qui se trouvait avec Koda à la mise aux enchères du VIème Livre. Ce dernier lui promet une entrevue avec Xani Seo qui a organisé la vente et sait qui étaient tous les participants. Seo apprend la magie avec un maître européen, No Song. En désespoir de cause, Seleni provoque une rencontre qui vire au test. No Song accepte de l'aider si elle réussit, après avoir caché dix chiffres dans une bibliothèque, à retrouver les titres des livres où chaque chiffre est placé. Elle y parvient sans problèmes et apprend que son père est en vie, mais prisonnier d'un personnage qui s'appelle L'Océan. Ce magicien contrôle le VIème Livre en évitant le mal, la spirale de Borgés, le Spiborg que Koda a affronté...
Le duel du volume précédent opposait Koda et Mirvic, son ancien ami, à travers le VIème Livre, et se concluait sur la disparition de Koda. Dufaux en garde sous le pied en envoyant pourrir Koda sur un rocher avec le souvenir (un long flashback) de sa rencontre avec Valentina (la mère de Seleni) qu'il a volé à Mirvic. Ici et maintenant, la disparition est au coeur de notre intrigue qui finira au volume 3. Au centre de cette histoire, Seleni, la fille étonnante de Koda et L'Océan, magicien obèse ayant une parfaite connaissance du livre maléfique. Le lecteur ne peut s'empêcher de se passionner pour ce qu'on lui sert. Un menu succulent : les pouvoirs magiques de Seleni et L'Océan qui prépare une nouvelle confrontation, et Koda et Mirvic.
Égal à lui-même, Olivier Grenson nous offre la magie de son trait élégant et précis. Il réussit à nouveau des prouesses sur les personnages, à dessein envoûtants et sur les décors grandioses (comme le spectacle du début). Il nous charme et parvient à garder du mystère pour la fin du récit qui serait fade sans les couleurs superbes de Benoit Bekaert.
Un épisode clé avant une conclusion attendue impatiemment...