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C'est
dans un univers cyberpunk (barge anti-G, implant neural, réseau
Internet, voyages spatiaux…) que vit Emilio, un adolescent
gaffeur et obsédé qui, pour impressionner une
jolie fille, va se retrouver mêler aux magouilles d'un
consortium tellement puissant qu'il est devenu un pays autonome.
Ce premier tome de L'Arche nous propose des aventures
mouvementées et bourrées d'humour -surtout au
niveau des dialogues. Le scénario machiavélique
de Jérôme Félix pêche parfois
par son côté un peu artificiel, mais il réserve
de belles surprises, notamment vers la fin de l'album. Les
séquences, parfaitement mises en scène, s'enchaînent
en souplesse sans que l'on puisse reprendre son souffle.
Quant au dessin de Vincent Maillé (l'auteur
des Aquanautes avec Parnotte chez Soleil), il est précis,
expressif -quoiqu'un peu raide- et magnifiquement mis en couleur
par Delphine Rieu qui utilise le camaïeu avec maestria.
En résumé, un album bien fait, qui ne révolutionnera
pas le médium, mais qu'on lira avec grand plaisir.
Que demander de plus ?
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