Auracan » chroniques » Le Serrurier volant
Le Serrurier volant, par Tonino Benacquista, Tardi, collection Carnets littéraires (Estuaire)

Le Serrurier volant

Scénario : Tonino Benacquista
Dessins : Tardi

Estuaire, collection Carnets littéraires

C’est l’histoire d’un mec, qui s’emmerdait dans la vie, et qui est devenu convoyeur de fonds après un licenciement économique. Tout allait bien, jusqu’à ce que quelques individus mal intentionnés braquent le camion dans lequel Marc se trouvait. Ses camarades sont morts dans l’attaque, lui gardera des séquelles à vie. Ça vous change un homme. Définitivement. Il changera de boulot, d’amis, de domicile, de tout. L’aventure, en quelque sorte, comme quoi à trente-cinq ans l’homme n’en a pas forcément fini avec le hasard : devenu serrurier à Paris, il vole au secours des enfermés-hors-de-chez-eux à des heures dues ou indues, croise des personnages pittoresques, bizarres, glauques. Le hasard, on vous l’a déjà dit…

Tonino Benacquista raconte une belle histoire, courte mais belle, à lire d’un trait d’un seul, de celles que l’on se souvient avec un sourire aux lèvres et un peu d’émotion. Tardi l’a accompagné au dessin, racontant ce Serrurier volant à sa façon. L’éditeur, Didier Platteau, ancien directeur général de Casterman, président de la Foire du Livre de Bruxelles, raconte la genèse du livre dans une postface, après celles de Benacquista et de Tardi, dont voici quelques extraits pour se mettre en bouche. Le rédacteur : « Avant de nous lancer dans l’aventure de ce Serrurier volant […], nous allions faire nôtre cette citation du frère de Robert Mitchum : « On ne va quand même pas se laisser emmerder par un fait réel pour raconter une bonne histoire. » Le dessinateur : « Bien sûr qu’on va faire un truc pour Platteau, pour ses petits livres, ses carnets, hein, Tonino ? » On ne demande pas mieux.

Partager sur FacebookPartager
Mickael du Gouret
10/11/2006