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Les Contresang - Tome 1 : Arken, par Olivier Vachey, Grégory Delaunay (Sandawe)

Les Contresang

Tome 1 : Arken

Scénario : Olivier Vachey
Dessins et couleurs : Grégory Delaunay

Sandawe

Sauver Aldrak !

À 50 ans révolus, Arken enterre sa vieille mère et sa vie de fermier désabusé pour partir arpenter les routes de l'antique terre d'Aldrak en quête d'aventures et de réponses à un traumatisme de jeunesse. Des civilisations à l'agonie, un fléau pétrificateur, une menace fantôme… Le contexte est idéal, mais un vieil homme sans expérience peut-il réellement se forger une seconde jeunesse et sauver un monde ?
 
Proposé en ligne sur le site de l'éditeur participatif Sandawe début 2014, ce tome 1 des Contresang a soulevé l'enthousiasme de 391 "édinautes" qui ont permis sa concrétisation. Ses auteurs nous emmènent dans un univers de fantasy mais confèrent à Arken suffisamment d'originalité pour se distinguer des nombreuses publications du genre.
 
En effet, il y a d'abord le héros, Arken, au sujet duquel subsistent de nombreux mystères.
 
 
Était-il vraiment un fermier dès le départ, avant de vouloir (re)devenir un guerrier ? Et quelle est cette capacité d'auto-guérison que l'on découvre à plusieurs reprises dans l'album ? Le personnage se révèle, en tous cas, rapidement attachant, et les amateurs de littérature fantasy pourront difficilement éviter une comparaison avec le célèbre Druss créé par David Gemmel dans son cycle de Drenaï. Et puis il y a ce fléau, le Malroche, une maladie aux origines et mode de propagation inconnus qui pétrifie ceux qu'elle contamine, et contre laquelle chacun tente de lutter.
 
Après quelques planches, on entre rapidement dans l'histoire, et le scénario d'Olivier Vachey ne manque ni de rythme ni de rebondissements. Côté dessin, on mesure l'application de Grégory Delaunay à donner forme à cet univers particulier. Cependant, son trait reste perfectible, et l'illustrateur souffre parfois de l'exiguïté de certaines cases. La mise en couleurs directes est globalement soignée, mais les teintes de la scène finale dénotent par un côté criard (problème de scan ou d'impression ?).
 
Malgré ces quelques imperfections (correctibles !) , c'est tout de même le plaisir d'une lecture fort agréable qui l'emporte. Les auteurs ont d'ailleurs suffisamment bien mené leur barque pour titiller notre curiosité et notre envie de connaître la suite des aventures d'Arken sur laquelle ils travaillent déjà !
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Pierre Burssens

Pour en savoir plus : le site de Grégory Delaunay

21/09/2015