
Les Prométhéens
Tome 2 : Les enfants terribles
Scénario : Henscher et Emmanuel Herzet
Dessins : Rafa Sandoval et Jordi Tarragona Garcia
Couleurs : David Garcia Cruz
Le Lombard
La crise
Alors que les Dieux de l'Olympe sont déjà en émoi, l'humanité commence à s'intéresser au meurtre de Poseidon. Mais polices scientifiques et sont bien en peine de comprendre le duel qui se joue entre Thymos et la famille de Zeus. Trop de secrets bien cachés au fil des millénaires ; Et surtout, trop de vieilles rancoeurs qui ne demandent qu'à refaire surface...
![]() Rough de la couverture par Rafa Sandoval |
Deuxième tome pour ces surprenants Prométhéens, et la direction que prend ce véritable règlement de comptes entre Dieux de l'Olympe, menacés et pour certains exécutés par un mystérieux et invincible tueur, se précise peu à peu. En effet, si l'album précédent faisait la part belle à cette étonnante famille divine, ce nouvel épisode est davantage humain. Les conséquences des affrontements entre ces acteurs vedettes de la mythologie grecque se marquent parmi les hommes et commencent à attirer l'attention.
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On découvre ainsi de nouveaux protagonistes. Elora Petrakos, une inspectrice de la police grecque, se retrouve avec le cadavre de Poseidon sur les bras, sur fond de crise socio-politique. Chaz Vendell est un hacker, capable de s'introduire dans les réseaux les plus sécurisés, mais quand il commence à entrendre des voix, il est loin de se douter d'avoir affaire aux Moires, divinités du destin. Frank Dito, de la police criminelle de Newak, se retrouve pour sa part confronté à un massacre inexplicable dans un hôpital.
L'effet de surprise avait certainement joué pour Réunion de famille, l'album précédent. Mais le duo de scénaristes Henscher et Herzet pose progressivement les pièces de son puzzle et parvient à nouveau à étonner avec ces Enfants terribles. Les premières séquences sont déconcertantes, semblent sans réel rapport entre elles, mais leur importance se dévoile peu à peu à la lecture de l'album. Et face au dieux, le nouveau trio mis en scène ne manque cependant pas de ressources. Petit regret : l'humour est moins présent dans ce deuxième opus, malgré certaines frasques très... terrestres de Zeus, discrètement surveillé par Hera !
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Côté graphique, Rafa Sandoval dévoile à nouveau une mise en images ultra-spectaculaire, issue en droite ligne des comics, domaine dans lequel le dessinateur a imposé sa "patte". Voilà qui convient parfaitement aux actes des membres de la famille olympienne, finalement assez proches des super-héros, mais semble parfois un rien "too much" quand il s'agit du niveau humain. Mais il est indiscutable que son apport participe lui aussi grandement à l'originalité d'une série qui mérite décidément le détour !