L'Homme qui tua Lucky Luke
Scénario : Matthieu Bonhomme d'après Morris
Dessins et couleurs : Matthieu Bonhomme
Lucky Comics
Pas encore né !
Connaissez-vous Froggy Town, une des belles bourgades boueuses de l’Ouest obsédées par la quête du métal jaune ? Lucky Luke non plus, avant qu’il n’y atterrisse par une soirée pluvieuse pour, a priori, une rapide halte. Or la ville est empêtrée dans une triste histoire de vol de pépites, et les mineurs qui les avaient si durement acquises implorent notre cowboy de leur venir en aide.
Rien ne fait peur à Lucky Luke, sinon qu’il va quand même lui falloir, pour tenter de mener à bien l’enquête avec l’aide de Doc Wednesday, faire face à la fratrie des Bone dirigée d’une de main de fer par leur patriarche, et tout cela sans une once de tabac puisque le village est en pénurie !
Et si le héros de notre enfance, le célèbre cowboy qui tire plus vite que son ombre, venait à mordre la poussière après 70 ans de bons et loyaux services ? Suspense insoutenable pour un album qui commence par un Lucky Luke face contre terre…
Quel hommage ! Matthieu Bonhomme sort des sentiers battus pour nous présenter un Lucky Luke « new look » du plus bel effet. La surprise passée de découvrir un Jolly Jumper qui a perdu l’usage de la parole, on trouve un récit bien ficelé, rythmé, avec un final pour le moins inattendu. Le dessin ligne claire de Matthieu Bonhomme, déjà bien rodé dans la série Texas Cowboy, nous entraine dans un far west où la couleur jaune est omniprésente et que ne renierait pas Morris, son créateur.
Un must !