Les chevaliers d'Héliopolis
Tome 1 : Nigredo, l'oeuvre au noir
Scénario : Alejandro Jodorowsky
Dessins : Jérémy
Couleurs : Fidelius
Glénat, collection Grafica
Retour vers l’un des plus grands mythes de l’histoire de France
Le dix-sept est-il un bon numéro ? Assurément, car celui qui le porte est un jeune homme fort bon combattant, considérablement rusé et prêt à tout pour passer les derniers tests qui lui permettront d’intégrer l’ordre des Chevaliers d’Héliopolis. Après avoir déjoué les meilleurs guerriers de l’ordre des Chevaliers d’Héliopolis, un groupe d’alchimistes immortels retirés de toute civilisation, il va pouvoir dévoiler son nom.
Mais qui se cache derrière ce joli minois ? Pourquoi faire tant de mystère pour un apprenti prêt à être initié aux mystères de la sainte Alchimie ? Il faut dire que Fulcanelli, son maître, est partagé car son protégé détient un terrible secret qui pourrait bien bouleverser le cours de l’histoire.
Nous sommes à la fin du XVIIIème siècle quand la France vient de vivre sa révolution, et en quelques pages ce diable d’Alejandro Jodorowsky embarque une fois encore le lecteur dans une histoire dans l’Histoire avec tous les ingrédients de mystère, d’ésotérisme et d’univers mystico-fantastique dont il a le secret.
La grande force de l’un des plus grands scénaristes de sa génération réside à « travestir » l’Histoire pour en faire une histoire plus vraie que nature. Alors quand il s’adjoint les talents de Jérémy qui a su s’émanciper de son maître et ami Philippe Delaby, le lecteur est prêt à découvrir une belle perle en ce premier tome d’un quadriptyque des plus prometteurs. On attribuera également une mention spéciale à l’excellent travail de Fidélius, le coloriste qui sublime les encrages de Jérémy.
De la belle ouvrage qui se lit une première fois rapidement pour en connaitre le dénouement, et à reprendre ensuite pour apprécier la beauté des pages servie par un découpage efficace.
Indispensable !