La Guerre des Sambre - Hugo & Iris

Tome 1 : Printemps 1830

Scénario : Yslaire
Dessins et couleurs : Jean Bastide & Vincent Mezil

Futuropolis - Glénat

Forcément… Bernard Hislaire est l’homme de nombreux titres mais d’une seule saga. Celle des Sambre… Forcément… Après l’immense succès des quatre premiers tomes d’une série débutée en 1986 par deux jeunes auteurs appelés à devenir célèbres (adoptant pour l’occasion de nouvelles signatures : Balac pour Yann et Yslaire pour Bernard Hislaire), le cinquième tome – enfin paru en 2003 – permit à Yslaire, séparé de son complice originel, de confirmer le magnifique succès de sa saga romantique… et de nous faire attendre de nouveaux tomes.

Forcément... lorsqu’on souhaite, comme il l’a récemment déclaré, tisser « un gigantesque projet s’étalant de la Révolution française à la Préhistoire » avec pas moins de « sept synopsis comportant chacun au moins trois albums », Yslaire n’avait pas d’autres choix, vu son rythme de production, de s’allier quelques collaborateurs.

À l’image des auteurs qu’il chérit – l’on ne lui en voudra pas de loucher du côté des Hugo, Lamartine, Vigny et autres créateurs de succès romantiques – l’auteur de Sambre s’entoure aujourd’hui de nouveaux collaborateurs. Grand bien lui en a pris, tant les jeunes Jean Bastide et Vincent Mezil permettent à cet auteur exceptionnel de poursuivre la narration du destin des Sambre, génération après génération… Avec La Guerre des Sambre, Yslaire narre le parcours tourmenté et peu envieux d’un homme : Hugo, le père de La Guerre des yeux, ce sulfureux ouvrage qui restera inachevé. Et pour cause : n’est-il pas à l’origine de la malédiction qui poursuit cette étonnante famille, héroïne principale d’une exceptionnelle œuvre de fiction ?

Car, forcément... en ayant su choisir deux jeunes dessinateurs de talent, en convainquant ses deux éditeurs de s’entendre pour publier ses œuvres, en s’associant bientôt l’excellent Griffo pour un prochain cycle, Yslaire poursuit son but : mettre en scène une ambitieuse et flamboyante fresque romanesque, picturale, théâtrale, graphique et humaine. Qu’il soit seul ou accompagné, avouons-le, l’auteur, tout à la fois chef d’orchestre et démiurge, est en train de réussir son pari.