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Miss Harley - Tome 2, par Mickaël Roux, Philippe Gürel & Arnaud Poitevin (Bamboo édition)

Miss Harley

Tome 2

Scénario : Mickaël Roux
Dessins : Philippe Gürel & Arnaud Poitevin
Couleurs : Maëla Cosson

Bamboo édition

Chromes et parfum

Du haut de ses 28 piges, Miss Harley est une petite nana qui rêve simplement de liberté. Et elle ne s'en laisse pas conter ! Chambouler les codes et les a priori du monde quasiment masculin des bikers, tester les purs bolides de la planète deux roues, rien ne lui fait peur ! Fraîche, souriante (mais pas toujours), libre et rebelle, Miss Harley est un brin de femme sans concession.

Elle en a de la ressource, Milly Chantilly dite Miss Harley, et il lui en faut dans un univers aussi labellisé macho.  Mais quand elle se trouve dans une situation inconfortable, elle a souvent une manière déconcertante de s'en tirer ! En effet, la Miss n'essaye pas de jouer les gros bras, elle reste une fille avant tout avec une vision toute personnelle de cette conquête du célébrissime V-twin. Et comme dans ce deuxième tome elle fait l'acquisition d'une nouvelle monture, l'appel de la route ne tarde pas à se faire entendre.

L'achat de cette nouvelle Harley et ce qu'il entraîne et l'irruption sur le chemin de la Miss d'un auteur -qui présente d'ailleurs une... certaine ressemblance avec Arnaud Poitevin- désireux de réaliser une BD sur les femmes et la moto constituent les principaux sujets des gags de ce nouveau recueil. Ces historiettes font davantage sourire que rire mais l'ensemble se parcourt agréablement. L'humour de Mickaël Roux est empreint de gentillesse et aborde le sujet dans une approche tous publics. Il n'est donc pas nécessaire de faire de la moto ni d'être propriétaire d'une Harley-Davidson pour profiter de cette déclinaison féminine du mythe de Milwaukee.

Côté dessin, on apprécie que le trait d'Arnaud Poitevin et Philippe Gürel se détache quelque peu du style gros nez coutumier de ce genre d'album. les couleurs de Maëla Cosson sont particulièrement soignées et procurent à l'ensemble un rendu plutôt doux qui cadre bien avec le caractère féminin du sujet.

Plutôt que d'entonner le fameux born to be wild du film Easy rider, on se laissera donc sagement charmer par un petit ride bien sympathique.



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Pierre Burssens

Du même dessinateur :

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19/07/2019