Les rugbymen

Tome 17 : On s’en fout qui gagne tant que c’est nous !

Scénario : BeKa
Dessins : Poupard
Couleurs : Maëla Cosson

Bamboo édition

Coupe du monde !

Cette année, la coupe du monde de rugby a lieu à l'autre bout de la planète, au Japon. Les joueurs du PAC et les habitants de Paillar doivent donc changer leurs habitudes pour pouvoir assister aux retransmissions... Malgré tout, nos Rugbymen n'oublient ni leurs entraînements, ni leurs matchs, ni bien évidemment leurs fameuses 3e mi-temps ! Même quand l'un d'eux attend un bébé, leurs vies tournent toujours autour du ballon ovale !

La coupe du monde de rugby démarre aujourd'hui à Tokyo, et si les joueurs de Paillar n'y participent pas, elle constitue, vu son exotisme géographique (l'ovalie envahit le Japon !), l'un des thèmes des gags qui composent ce 17e tome des Rugbymen. L'aventure de Bamboo a prtatiquement démarré avec le premier album de Footmaniacs et au cours des ans, les albums humoristiques consacrés à une discipline sportive ou à une profession sont devenus une des caractéristiques de l'éditeur. Le très populaire ballon ovale s'y taille une belle place, avec pour scénaristes Caroline Roque et Bertrand Escaich, les BeKa, originaires d'une région où, comme ils nous l'avaient confié en interview le rugby est pratiquement indissociable du quotidien.

Un aspect bien exploité dans cet album comme dans la série, puisque même en cas de décalage horaire, Paillar vit à l'heure du rugby. L'action se déroule donc sur le terrain, mais de nombreux gags prennent pour cadre la vie privée des joueurs ou des supporters et tout le petit monde qui tourne autour de l'équipe et des matchs. 

Poupard (Alexandre Mermin) lui donne vie grâce à un dessin humoristique influencé par l'école de Marcinelle qui conjugue clarté et lisibilité. Les couleurs soignées de Maëla Cosson le complètent idéalement.

Comme le club mis en scène, l'ensemble est assurément sympathique, et il n'est pas nécessaire d'être un amateur éclairé de rugby pour apprécier l'humour de On s’en fout qui gagne tant que c’est nous ! et sourire de ses gags empreints de bonhomie. Un nouvel essai transformé à ajouter au palmarès des Rugbymen !