La boîte à musique
Tome 3 : A la recherche des origines
Scénario : Carbone
Dessins et couleurs : Gijé
Dupuis
Pandoccident
Cyprien, le fils d'Anton, a découvert le passage entre Pandorient et le monde de Nola ! Il l'emprunte, mais est rapidement rattrapé par Igor et Andrea. Ils se retrouvent avec Nola avant de repartir rapidement dans leur monde. Malheureusement, d'autres Pandorientaux ont suivi Cyprien et l'obligent à révéler ce qu'il sait... Cette fois-ci, Nola voit débarquer trois individus qui s'enfuient immédiatement, non sans lui avoir demandé s'ils étaient bien en Pandoccident...
Dès son apparition dans les pages du journal Spirou, la petite mélodie de La boîte à musique a charmé tout un lectorat. Un univers original, un scénario dynamique conjuguant fantastique, humour, action et émotion, et un dessin foisonnant, influencé par les mangas et contrastant avec ce à quoi l'hebdo nous avait habitués jusque là. Bref, un vent de fraîcheur, de renouveau qui se poursuit à travers les aventures de Nola, en prépublication ou en albums, et qui a valu à la série de nombreuses récompenses.
Les deux premiers tomes de La boîte à musique sont sortis en 2018. A la recherche des origines s'est fait attendre un peu plus longuement mais la patience des jeunes fans de la série sera récompensée à sa lecture. En effet, on y retrouve toutes les qualités de ses prédécesseurs mais la prolifique scénariste Bénédicte Carboneill (Carbone) y glisse un véritable tournant dans la série en faisant apparaître des Pandorientaux - dont Cyprien - dans notre monde, ainsi que des personnages nettement plus inquiétants qui veulent trouver...Pandoccident. Comme le laisse supposer son titre, A la recherche des origines nous en apprend plus sur l'histoire d'un univers qui s'enrichit et s'agrandit au fil des récits...et au gré des idées de ses auteurs.
Le dessin de Gijé (Jérôme Gillet) semble de plus en plus maîtrisé et précis, tout en conservant une belle spontanéité. Son trait paraît davantage marqué que dans les épisodes précédents et peut-être y gagne-t-il encore en dynamisme. Quant à sa somptueuse colorisation, elle en met littéralement plein les mirettes au lecteur.
Le catalogue de l'éditeur et le sommaire du Spirou s'octroient depuis deux ou trois ans une revigorante cure de jouvence. Nul doute que La boîte à musique y participe comme le démontre encore A la recherche des origines. Mention spéciale au travail sur la couverture (recto et verso) avec embossage et vernis sélectif.