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Nathanaëlle, par Charles Berberian, Fred Beltran, collection 24x32 (Glénat)

Nathanaëlle

Scénario : Charles Berberian
Dessins et couleurs : Fred Beltran

Glénat, collection 24x32

De la science-fiction à l’état pur !

Dans un futur plutôt proche de notre civilisation 2.0, une prétendue apocalypse nucléaire aurait éradiqué toute vie sur la surface de la terre, reléguant une partie de la population sous terre. En réalité, la surface abrite une population devenue immortelle, apte à réincarner les âmes de ses individus, pour les plus riches en congénères, et pour les plus pauvres en robots. Nathanaëlle, jeune fille dotée d’un œil bionique, ne croit pas un seul instant qu’il n’y a plus de vie à la surface et n’a de cesse de découvrir la supercherie. Pourquoi les garde-t’on au fond? Seraient-ils séquestrés à cause de leur passé de jeunes rebelles afin qu’ils ne viennent plus troubler l’ordre établi d’une société bien policée ? D’où peut bien lui venir cet œil bionique, doté de super-pouvoirs ?

Charles Berberian livre là un scénario de science-fiction angoissant et haletant, loin des récits plutôt humoristiques qu’il a l’habitude de servir à ses lecteurs. Les dialogues sont enlevés, non sans quelques pointes d’humour, histoire de dédramatiser la fiction. Le lecteur va assister à une montée en puissance de l'histoire et sera vite conquis par la jeune et impétueuse Nathanaëlle. Il n’aura de cesse de découvrir le dénouement de sa vie bien tourmentée.

Le lecteur va assister à une montée en puissance de l'histoire et sera vite conquis par la jeune et impétueuse Nathanaëlle. Il n’aura de cesse de découvrir le dénouement de sa vie bien tourmentée.

Mais les surprises ne s’arrêtent pas là : cette fois, c’est Fred Beltran, le dessinateur des Technopères et autre  Mégalex qui met remarquablement en images l’histoire de Charles Berberian en réalisant assurément une des plus belles bandes dessinées de science-fiction depuis bien longtemps. Le lecteur se retrouve immergé dans un décor fantasmagorique, peuplé de personnages et robots souvent déjantés.

Un cahier de vingt-quatre pages appelé Recherches, composé d’illustrations noir et blanc et couleurs, ainsi qu’une présentation des différentes étapes de la création d’une planche complète de brillante manière ce bel objet.

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Bernard Launois

Du même scénariste :

Afterz, par Charles Berberian Le bonheur occidental, par Charles Berberian Tout l'univers de Dupuy Berberian (ou presque), par Charles Berberian et Philippe Dupuy  
06/01/2020