Love love love
Tome 1/3 : Yeah Yeah Yeah
Scénario : Kid Toussaint
Dessins : Andrés Garrido
Dupuis
Amour, quand tu nous tiens...
Dans un monde futur où les robots sont soumis à une obsolescence programmée par leurs concepteurs, Karel, jeune Cherish bot, porte les traits d’un joli garçon toujours en quête d’amour. Il faut dire que son espérance de vie tient dans sa capacité à avoir une vie sentimentale remplie et ce n’est guère aisé de rencontrer une humaine : comme tous ses congénères, il est rejeté par bon nombre d’habitants, encore moins considéré que les animaux, il est entassé dans un ghetto et finit par être obligé de partager son appartement. Alors quand il rencontre Elle, une jeune fille de caractère, sur son chemin de retour, c’est le coup de foudre et c’est là que les ennuis commencent.
Si les deux tourtereaux apprennent à se connaître et à s’apprécier, ce n’est guère le cas pour leurs entourages respectifs, que ce soit chez les humains comme chez les robots, qui considèrent que leur amour est impossible et bien évidemment voué à l’échec.
De nombreuses embûches jonchent leur quotidien, depuis les tracasseries administratives pour que Karel puisse obtenir des pièces de rechange, nécessaires à sa vie, jusqu’à la jalousie de prétendants de Elle qui ne comprennent pas qu’elle se soit entichée d’un robot.
Aussi, cet amour résistera-t-il aux pressions exercées de part et d’autre ? Leur jeune couple arrivera-t-il à être compris et apprécié de tous ? Par le biais d’un récit de science-fiction, le scénariste Kid Toussaint aborde, avec talent, les thèmes de la différence, de la tolérance, du respect des uns pour les autres. Les personnages d’Elle et de Karel apparaissent rapidement attachants et le lecteur n’aura de cesse de suivre leurs péripéties, car la vie d’un androïde comme d’un humain est loin d’être un long fleuve tranquille.
Ce premier opus d’un triptyque ne manque pas de sel et appelle assurément une suite palpitante.