Batman & Robin dynamic duo
Tome 1 : L'heure de la réconciliation
Scénario : Joshua Williamson
Dessins et couleurs : Simone Di Meo
Urban Comics, collection Dc Infinity
Tel père tel fils… Quoique.
Quel plaisir de retrouver ce duo père et fils unis, réconciliés de fraiche date pour protéger Gotham des malfaiteurs qui ne cessent de pulluler.
Cette fois, une entente criminelle se dessine et nos justiciers sont dans un premier temps dans l’impossibilité de connaitre les tenants et les aboutissants sinon la présence d’intrigants personnages déguisés en lapins. Que faire alors sinon se jeter à corps perdu avec le risque de se retrouver piégés ?
Seulement Batman a d’autres vues quant à sa collaboration avec son fils, Damian, et plutôt que de livrer bataille ensemble il préfèrerait qu’il reprenne ses études trop rapidement arrêtées. Malgré une explication plutôt houleuse, Batman ne cède pas et voilà que Damian se retrouve résigné à fréquenter les bancs du lycée Gotham Heights.
L’intermède n’apparait pas du goût du jeune ado, pris entre un profond ennui et une cohabitation difficile avec ses camarades de classe, et il finit par faire l’école buissonnière. Arrivera-t-il à montrer à son père qu’il est bien plus utile à ses côtés plutôt qu’à user ses fonds de pantalon dans ce carcan scolaire ?
Le scénariste Joshua Williamson signe là un scénario bien singulier où sur fond de bataille entre les bons et les méchants, c’est un autre affrontement qui s’opère entre un père et son ado de fils. Le récit rythmé notamment dans les poursuites dans Gotham tranche singulièrement avec des périodes plus intimistes lors de discussions entre les deux êtres qui tentent de tenir leurs rôles, celui d’un père soucieux de l’éducation de son fils et de l’autre, celui d’un jeune adolescent, certes doué mais plutôt écervelé et en recherche de maturité.
L’auteur Simone Di Meo démontre une fois de plus que son talent de dessinateur ne s’arrête pas à la réalisation de couvertures d’album. Les pages sont graphiquement très réussies, pleines d’allant et l’on se complait à les parcourir. On ajoutera une mention spéciale aux couleurs plutôt saturées qui siéent parfaitement au récit.
Voici une série qui commence sous les meilleurs auspices.