Maison du Peuple 65
Scénario : Patrick Weber
Dessins : Baudouin Deville
Couleurs : Bérangère Marquebreucq
Anspach
Après Sourire 58, Léopoldville 60, Bruxelles 43, Innovation 67 et Berlin 61, voici Maison du Peuple 65. Désormais journaliste à la RTB, Kathleen Van Overstraeten est amenée à découvrir le testament du fameux architecte Victor Horta, fer de lance de l’architecture Art nouveau à Bruxelles.
En ces sixties modernistes couleuses de béton, l’Art nouveau est passé de mode. De nombreux promoteurs sans foi ni loi (et surtout totalement incultes) envisagent de raser plusieurs sites architecturaux qui sont de véritables marqueurs de l’architecture bruxelloise. Aidée par une historienne de l’art spécialiste de la période, Kathleen va démêler l’écheveau d’un savant puzzle architectural…
Avec une évidente truculence, les auteurs jouent avec les faits historiques de la Belgique (et parfois de ses colonies) et les sites emblématiques du plat pays et de sa capitale. Avec ce sixième opus des enquêtes de la jeune et intrépide Kathleen, le duo Weber-Deville confirme tout le bien que nous pensons de cette série au style ligne claire.
Désuète dans le bon sens du terme, efficacement narrée, élégamment mise en scène et en couleurs, cette série mérite tout votre intérêt si vous appréciez les bandes dessinées classiques de qualité. Vous ne devriez pas être déçu… Comme de coutume, l’éditeur propose en fin d’album un passionnant dossier richement illustré avec des documents d’archives et les explications éclairées de Patrick Weber. Un vrai plus !