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Confessions d’un amateur de bande dessinée belge, François Rivière (Les Impressions nouvelles)

Confessions d’un amateur de bande dessinée belge

François Rivière

Les Impressions nouvelles

Un témoignage indispensable

Les amateurs connaissent la belle plume de François Rivière, tour à tour scénariste de bande dessinée, notamment pour le dessinateur Floc’h avec qui il composa l’élégante Trilogie anglaise (Dargaud), ou pour Philippe Wurm (Edgar P. Jacobs, le rêveur d’apocalypses, Glénat), romancier, auteur de beaux livres documentaires consacrés à Jules Verne ou Jean Cocteau, biographe reconnu d’Agatha Christie, de Patricia Highsmith et d’Edgar P. Jacobs (Edgar P. Jacobs, un pacte avec Blake et Mortimer en collaboration avec Benoît Mouchart, nouvelle édition aux Impressions nouvelles).

Grâce à une généreuse grand-mère qui n’avait rien contre les illustrés (comme on appelait alors les albums de bande dessinée), le jeune François Rivière ressent un vrai choc graphique et narratif à la découverte du Mystère de la Grande Pyramide d’Edgar P. Jacobs. Très vite, en ses jeux de garçonnet, il s’identifie à Alix, le jeune gallo-romain de Jacques Martin lorsqu’il découvre L’Île maudite… Devenu grand, travaillant dans une petite librairie parisienne, François Rivière se souvient de ses amours de jeunesse lorsqu’il commence à s’intéresser à l’histoire de la bande dessinée, avec l’irrépressible envie de rencontrer ses plus illustres créateurs.

Avec pudeur, sans trop en dire, en ses Confessions d’un amateur de bande dessinée belgeFrançois Rivière se remémore ses rencontres avec, excusez du peu, Jacques Martin, Jacobs, Hergé, Raymond Macherot, Bob De Moor, François Craenhals… sans oublier un tout jeune éditeur – aussi passionné que lui – nommé Jacques Glénat-Guttin.

C’est avec plaisir, des images plein la tête, que l’on referme ce petit livre enrichie des élégantes compositions dessinées par Hubert Van Rie dans un style ligne claire. Reste cependant un petit goût de pas assez. On aurait aimé que l’auteur nous en dise plus sur les géants du 9e art qu’il a eu la chance de côtoyer car il a eu le culot – propre à la jeunesse – d’oser les contacter en ses jeunes années. 

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13/02/2025