Elya Les brumes d’Asceltis

Tome 1 : Naissance

Scénario : Nicolas Jarry
Dessins : Gianluca Maconi
Couleurs : Olivier Héban

Soleil

Deuxième spin-off pour Asceltis.

Lors des funérailles du vieux roi des Arden, Erwal, l’aîné de la fratrie autrefois banni, revient pour se recueillir sur la dépouille de son père. Yslain, le jeune frère et futur monarque, l’autorise à assister à la cérémonie malgré l’opposition de sa sœur Lyenn et de Swull, le druide. Ce retour va raviver des dissensions que l’on croyait enfuies…

Après Les exilés d’Asceltis, voici le deuxième spin-off de la série mère des Brumes d’Asceltis. Nous replongeons donc avec plaisir dans cet univers à succès où il est question, cette fois, de vengeance et de trahison familiales. Si la mise en place est plutôt classique et les personnages à peine esquissés, l’intrigue, pleine d’action, nous vaut déjà quelques surprises et promet des développements futurs plutôt intéressants. En parallèle, nous assistons également à la naissance d’Elya, la belle sylve, et de sa fuite. Gageons qu’elle prendra plus d’ampleur dans le deuxième tome car pour l’instant, son rôle est assez concis. Mais la bonne surprise de l’album est le seigneur Fushu. Charismatique en diable, ce vieux seigneur à l’épée démesurée qui ressemble un peu au Rige de la Quête de l’oiseau du temps nous donne vraiment envie de poursuivre l’aventure.

Côté dessin, Maconi respecte la charte graphique de la série mère tout en apportant sa touche personnelle. Il faut juste s’habituer au fait que chez les Scents, les personnages n’ont ni pupille ni iris. Une caractéristique physique assez dérangeante - ça saute aux yeux, c’est le cas de le dire - qui nuit au rendu des émotions et à l’attrait des personnages. Au final, les fans d’Asceltis sont gâtés puisque ce premier tome sort en même temps que le tome 5 de la série mère (également chroniqué sur ce site).