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Corto Maltese - Tome 14 : Equatoria, par Juan Diaz Canalès d'après l'oeuvre de Hugo Pratt, Rubén Pellejero (Casterman)

Corto Maltese

Tome 14 : Equatoria

Scénario : Juan Diaz Canalès d'après l'oeuvre de Hugo Pratt
Dessins : Rubén Pellejero

Casterman

Où mènent les mythes…

Venise 1911, l’inlassable Corto Maltese, toujours prêt à traverser les steppes, les mers, et autres jungles susurre à Aïda son amie journaliste de l’accompagner dans la recherche du  miroir du prêtre Jean, un miroir magique rapporté des croisades dans lequel il  pouvait observer n’importe quelle partie de son royaume, et dont on aurait perdu la trace entre l’Afrique et l’Inde. Une lettre du prêtre Jean préciserait la situation géographique dudit trésor... Autant dire que les indices sont minces. Aïda n’est certes pas dupe mais que ne ferait-elle pas pour emboiter les pas du célèbre voyageur ?

L’aventurier Corto aime les voyages surtout quand il peut les faire en compagnie des femmes qu’il vénère, et la rencontre avec Ferida, l’exploratrice en quête de son père disparu sur le bateau qui les emmène pour Malte, et avec Afra l’ancienne esclave ne sont pas pour lui déplaire.

Le scénariste Juan Diaz Canalès livre là un scénario des plus « Prattien » avec un Corto toujours aussi énigmatique et des personnages inquiétants, dans une histoire à rebondissements qui emmène héros et lecteur à travers le monde, virevoltant d’un continent à un autre en quête de chimères.Avec ce deuxième opus sous sa plume, Juan Diaz Canalès s’est approprié tous les codes qui ont fait le succès de la série depuis La Ballade  de la mer salée paru voici maintenant cinquante ans.


Le tirage en noir et blanc

De Venise aux jungles d’Afrique équatoriale en passant par Alexandrie, les rencontres sont nombreuses au point de croiser sur les mers le célèbre contrebandier Henri de Monfreid, ou encore de déjouer un attentat contre Winston Churchill.

Le dessinateur Ruben Pellejero n’est pas en reste et se rapproche du maître dans la réalisation des personnages.  Il va même jusqu’à donner une nouvelle dynamique à ce diable de Corto, et le faire évoluer sous la pluie dans les forêts équatoriales, ce qui n'était pas fréquent précédemment.

Une mention spéciale pour le tirage noir et blanc qui permet de mieux appréhender l’excellent travail de Ruben Pellejero.

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Bernard Launois

Dans la même série :

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10/10/2017