Auracan » chroniques » Tiffany - Tome 2 : Célestine T 1867
Tiffany - Tome 2 : Célestine T 1867, par Yann, Herval (Delcourt)

Tiffany

Tome 2 : Célestine T 1867

Scénario : Yann
Dessins et couleurs : Herval

Delcourt

La belle détective de Yann et Herval

Dans un univers où il faut bien dire que les héros sont majoritairement des hommes, certains auteurs et éditeurs tentent de mettre en avant des femmes. Ainsi il existe désormais les espionnes Lady S. de Jean Van Hamme et Philippe Aymond chez Dupuis et Michelle de Marine et Olivier Marin chez Paquet. De son côté, Yann a créé Tiffany avec le dessinateur Herval chez Delcourt.

Capable parfois d’entrer dans l’inconscient de ses interlocuteurs, Melle Tiffany d’Arc est une ravissante escrimeuse dont l’une des ancêtres n’est autre que Jeanne d’Arc. Elle a décidé d’utiliser son don comme détective privée.

Pour sa deuxième enquête, Tiffany est appelée à retrouver le descendant caché du Général Sylvestre Icare de Sassy. Ce richissime centenaire vient en effet de décéder juste après l’avoir désigné comme son unique héritier. Cela se passe dans la haute société de Paris et en région parisienne. Tiffany, flanquée de ses deux tumultueux adjoints Sherry et Momo, commence une course contre la montre pour découvrir l’identité de l’heureux élu. Car évidemment, un tel testament attise les convoitises crapuleuses…

Scénariste éclectique et prolifique, Yann poursuit les aventures trépidantes de Tiffany avec des dialogues à l’humour encore plus affirmé que dans le précédent épisode. L’enquête rythmée et pleine de rebondissements nécessite un peu de concentration pour démêler les fils de l’intrigue.

Parallèlement, le lecteur continue de découvrir la famille de l’héroïne. Après le frère, il découvre la mère sous des traits ressemblant à Catherine Deneuve. Au dessin justement, Herval confirme tout son talent et son aisance dans une ligne claire moderne et élégante. Ses couleurs en aplats donnent un beau cachet à l’ouvrage.

La série dispose de bons atouts pour s’affirmer et durer. À découvrir.

Partager sur FacebookPartager
Manuel F. Picaud
04/01/2008