La Cuisine du Diable

Tome 4 : Le Ventre de la Bête

Scénario : Damien Marie
Dessins : Karl T.
Couleurs : Dameex

Vents d'Ouest, collection Turbulences

Final sanglant

New York, début des années 30. Après le meurtre de ses parents et de ses petits frères, le jeune Anthon est définitivement entré dans l’âge adulte malgré ses seulement 13 ans. Pris dans la tourmente de la guerre des gangs de Little Italy, au cœur de Manhattan, Anthon se joue des clans et des truands avec une rare aisance.

Pour sauver Anne, qu’il aime, Anthon n’hésite pas trahir et tromper ceux qui, contre son gré, lui offre la possibilité de s’en sortir tant bien que mal dans cet univers où les affaires se règlent à coups de flingues et de fusillades de rues…

Afin de retrouver Anne, dont nous découvrons la véritable identité (la jeune femme est l’unique héritière d’une grande famille de la pègre originaire d’Italie), Anthon se rend à Chicago où un certain Eliott Ness s’apprête à faire tomber le non moins mythique Al Capone. Dans un final sanglant, notre héros à l’adolescence sacrifiée va découvrir le plus odieux des secrets. Un secret qui réside dans le ventre des bêtes, ceux qui gardent Anne prisonnière…

Avec Le Ventre de la Bête, les auteurs concluent leur excellent polar maffieux. Damien Marie développe un scénar ultra maîtrisé où l’on comprend les nombreux éléments disséminés au fil des opus précédents. Pour sa part, Karl T. signe des planches où il reconstitue avec brio les buildings et arrières cours de Manhattan et Chicago, tout en développant une galerie de maffiosi aux trognes patibulaires.

Brillamment menée et mise en scène, La Cuisine du Diable est une série forte, crue, violente. Terriblement réussie.