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Le Flagada - Tome 1 : Le dernier des Flagadas, par Zidrou, Philippe Bercovici, collection Paris-Bruxelles (Glénat)

Le Flagada

Tome 1 : Le dernier des Flagadas

Scénario : Zidrou
Dessins : Philippe Bercovici
Couleurs : Julie Dethorey

Glénat, collection Paris-Bruxelles

Le retour des Flagadas

Tout le monde les croyait disparus. - Quoi donc ? - Les Flagadas. - Les quoi ? - Le Flagada est une espèce rarissime d’oiseau qui ressemble à un « canari obèse avec un ventilateur fiché dans le popotin ». - Ah !? Et c’est connu ? - Plus vraiment, c’est justement pourquoi on en parle ! - Pour quelle raison ? - Parce que Glénat fait renaître la série autour de ce héros créé en 1961 par Charles Degotte. Encore un coup de Walt, directeur éditorial de Glénat, qui, après Le Scrameustache, ouvre la collection « Paris-Bruxelles » à cette série humoristique du journal Spirou.

L’écolière Mabel entend parler du flagada depuis sa prime enfance. Son père, respectable journaliste à First TV, s’est vanté d’avoir découvert cet oiseau mythique. Elle en fait même un exposé devant sa classe. Mais son institutrice la glace : cet oiseau ne figure pas dans l’encyclopédie, il n’existe donc pas. Son père lui a menti. Pourtant, il existe bien un flagada, au zoo, dans l’espace Iles du Pacifique. Enfin, il y était, car il vient d’être enlevé. On accuse un chat, bien sûr, mais cela pourrait être plus complexe…

Un duo de choc s’attelle à la résurrection du Flagada
: Philippe Bercovici, le dessinateur notamment des Femmes en Blanc, et Zidrou, scénariste de L’élève Ducobu, se sont associés pour l’occasion. L’intrigue rappelle un peu les 101 Dalmatiens, avec une Zaza Gambette, ancienne star des cabarets, qui en veut non aux chiens, mais aux oiseaux rares à plume. Le scénario satirique aborde aussi la téléréalité qui se saisit de cette quête de l’oiseau rarissime. Il doit se lire en permanence au second degré en surveillant les calembours. Servie par un dessin efficace d’un des spécialistes de l’école de Charleroi, l’histoire se laisse finalement bien découvrir avec le sourire au bec.

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Manuel F. Picaud
18/06/2008