Le Sixième Soleil

Tome 1 : Tezcatlipoca

Scénario : Laurent Moënard
Dessins : Nicolas Otéro
Couleurs : Svart

Glénat, collection Vécu

À l’aube d’un nouvelle naissance du Mexique

Selon la mythologie aztèque, le monde se renouvelle au gré des combats entre Quetzalcóatl, le dieu serpent à plumes, et son frère et pire ennemi Tezcatlipoca, le dieu des sorciers et des morts. Du chaos renaît la prospérité. Cela s’est produit cinq fois. Or en ce début 1917, la grande prêtresse perçoit l’arrivée du « sixième soleil » et annonce donc l’avènement d’un ordre nouveau au Mexique.

Ce pays, au moment de sa révolution et ses turbulentes relations avec son voisin américain, a déjà servi de décor, notamment, à la série Les Gringos, créée par Jean-Michel Charlier (scénario repris par Guy Vidal) et Victor de La Fuente. Le Sixième Soleil vient éclairer son histoire, sept ans après le début de la guerre civile.

Le Mexique n’est toujours pas pacifié. La présidence est exercée par l’autoritaire Venustiano Carranza. Les diplomates allemands tentent de le séduire pour en faire un allié. En Europe, la guerre des tranchées s’enlise. Les Allemands redoutent l’engagement des troupes américaines. Ils aimeraient leur créer un front en leur Sud. Des émissaires doivent porter un message de l’empereur Guillaume II pour sceller une alliance avec le chef d’État mexicain. Mais, à peine débarquée, l’équipée, commandée par le capitaine Hugo von Kreuz, tombe entre les mains des rebelles…

Cette nouvelle série d’aventures historiques se situe à mi-chemin entre le western et le récit d’espionnage. Dans ce premier épisode, le scénariste Laurent Moënard - auteur du remarqué diptyque Blues 46 avec Éric Stalner - présente des intervenants aux caractères bien trempés. L’effet est d’ailleurs accentué par le trait tranché de Nicolas Otéro. L’histoire violente part tambour battant, sans discours superfétatoires, et le rythme reste soutenu, les rebondissements nombreux. Vivement la suite !