Olympus Mons

Tome 6 : Einstein

Scénario : Christophe Bec
Dessins : Stefano Raffaele
Couleurs : Digikore Studio

Soleil, collection fantastique

Les aliens ne sont pas nos amis !

L’Anomalie 1 va exploser à la fin du compte à rebours et Elena Chevtchenko doit tout faire pour l’arrêter à temps. Pendant ce temps, les armées des différentes nations sont sur les dents et risquent à tout moment de déclencher la Troisième Guerre mondiale !

Avec Christopher Bec, on a l’habitude de nager en plein thriller mâtiné de SF et de fantastique. Bien sûr, la recette est éprouvée : ça commence avec pleins de mystères et d’intrigues indépendantes qui vont se développer au fil des tomes ; il y a des flashbacks pour mieux comprendre, beaucoup d’action et de lieux différents, des révélations… Bref, tout ce qu’il faut pour passer de bons moments de lecture et donner à chaque fois l’envie au lecteur de poursuivre l’aventure.

Si l’histoire, centrée sur 3 intrigues liées aux extraterrestres, avance bien dans les trois premiers tomes, elle s’accélère de plus en plus dans les trois suivants pour se clôturer en apothéose, mais de manière assez classique, dans ce sixième et dernier tome de près de 60 pages.

Mais bon, les mystères sont souvent plus stimulants que les réponses.

Autre bémol : Si la fin est logique et attendue, elle semble quand même un peu facile et pas tout à fait crédible. Mais c’est ce qu’on se dit aussi souvent devant les films américains qui parlent d’invasion et de menace extraterrestres. Les dessins Raffaele restent très efficaces tout du long : pleines pages, beauté des décors, scènes d’actions rythmées… Bref, les fans du scénariste seront aux anges avec cette nouvelle saga très rythmée et palpitante qui a le mérite de ne pas se diluer et de s’éterniser, mais qui risque un peu de décevoir sur la fin.