Il est des livres que l’on ne referme pas avant d’en
avoir achevé la lecture. Il est des bandes dessinées
que l’on a envie de relire dès la dernière
page tournée. Où le regard ne porte pas… fait
partie de ces incontournables. Récit, dessins, couleurs
: tout y est parfait.
En 1906, dans le cadre idyllique de Barellito, un petit
port de pêche italien, la famille du jeune William
s’installe pour une nouvelle vie. Malgré la
méfiance des habitants, les Britanniques prennent
leur courage à deux mains pour s’installer dans
la bicoque dont ils ont hérité… Certes,
les ressorts dramatiques de Jean de Florette et Manon
des Sources ne sont pas loin. Les auteurs, Georges Abolin et
Olivier Pont, savent néanmoins se détacher
de ces illustres références…
William, héros malgré lui de ce conte désenchanté,
se lie d’amitié avec la petite Lisa. Enigmatique
gamine, la jeune fille est belle, très belle… à se
damner. N’a-t-elle pas d’ailleurs d’étranges
pouvoirs ?
Sans en dire plus, je vous laisse découvrir ces 96
pages de pur bonheur. Un second volet paraîtra dans
quelques mois. Mon coup de cœur de ce début d’année… |