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Victor Sackville - Tome 20 : Le Chiffre romain, par Gabrielle Borile et François Rivière, Francis Carin (Le Lombard)

Victor Sackville

Tome 20 : Le Chiffre romain

Scénario : Gabrielle Borile et François Rivière
Dessins : Francis Carin
Couleurs : Marie-Noëlle Bastin

Le Lombard

En quête de Victor… Enquête à Rome…

Voilà déjà plus de 20 ans que Victor Sackville, espion britannique au service du roi George V - ancêtre d’un certain James Bond, sans les gadgets, et héritier d’un certain Sherlock H. -, s’est engagé dans la Grande Guerre aux côtés des Alliés. L’élégant héros, toujours tiré à quatre épingles, se retrouve à Rome pour le 20e tome de la série qui porte son nom…

1916. La guerre de tranchée fait rage
. Une nouvelle offensive allemande, peut-être décisive, est imminente : les services de renseignements alliés sont chargés de découvrir sa date et son lieu afin de la contrer. Pour cela, il faut déchiffrer les messages codés utilisés par l’armée ennemie. Or le spécialiste John West est à Rome en compagnie de Victor Sackville…

Rebondissement fort désagréable
: John West est arrêté par la police italienne qui le soupçonne d’avoir tué une célèbre aristocrate italienne - la Comtesse Fiorelli - dont il est apparemment fort amoureux… Victor Sackville a 48 heures pour le sortir de cet imbroglio : car le sort de la Première Guerre mondiale pourrait en dépendre !

Francis Carin sait dessiner avec talent ces époques tourmentées de l’histoire européenne
, comme il l’a démontré avec Les diables bleus, un album signé avec Michel Pierret chez Point Image - JVDH. Avec Le Chiffre romain, le front constitue surtout une trame d’arrière-plan. Ici, l’intrigue de l’album se passe essentiellement à Rome : Carin le dessinateur en profite pour nous démontrer son talent à mettre en scène la splendide ville éternelle.

La reconstitution de l’atmosphère de l’époque dans ses architectures, ses véhicules et ses costumes est remarquable grâce à une mise en couleurs en teintes pastel, marque de fabrique de la série… À lui seul, le dessin réaliste de Francis Carin, précis et maîtrisé, vaut le détour.

Les scénaristes Gabrielle Borile et François Rivière mènent leur héros à travers toute la ville à la recherche du vrai coupable. Et si cela ressemble plus à une enquête de détective privé qu’à une BD d’espionnage, le scénario de cet album classique permet de retrouver avec bonheur des personnages qui nous sont familiers.

Un bon rythme… Et au final : un excellent divertissement.

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Manuel F. Picaud
25/11/2007