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De notre envoyé spécial, Illies Dzanouni
 
 
 

Pascal, un « surbooké » !

S'occuper d'un festival, n'est pas une partie de rigolade ! Aménager les différents sites de la manifestation, accueillir les auteurs, écouter les lecteurs, engueuler ...euh... motiver l'équipe des bénévoles et j'en passe! Impossible de le coincer. J'avais pourtant prévu le coup, et lui avait envoyé, quinze jours avant, une mini interview via le net à laquelle il avait accepté de répondre. Mais finalement, le temps lui a manqué! Alors, effondré, je me laisse tomber et j'éclate en sanglot...

Ha ha ha... ma ruse perfide marche et voilà que Pascal s'approche.

- Qu'est ce que t'as mon petit ? Il est pas amusant le festival ?
- Bouhouhou, j'ai rien à mettre dans mon reportage, et le rédac'chef (un homme d'une rare violence) va pas être content, oh non, pas content du tout ! Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire ?

Pascal était visiblement embarrassé, un attroupement de curieux commençait à se former, il cherche du regard une solution. A cet instant des applaudissements retentissent dans une salle voisine. Un visage s'éclaire !

- Et ben voilà! y a une cérémonie de remise de prix. T'as qu'à faire un papier dessus !
- Et tu me l'écrirais ce papier? demandais-je entre deux sanglots.
- Euh oui, oui bien sûr.

Il est évident que tout ceci n'est qu'une fiction, et qu'à l'heure où j'écris cette rubrique, j'espère encore fébrilement recevoir sa réponse, mais bon, on ne lui en veut pas, surbooké mais efficace. Que demander de plus à un organisateur.

Finalement, l'entretien tant attendu a eu lieu par e-mail interposé, après le festival. Vous saurez donc tout sur cet organisateur en lisant ce qui suit...

 
 
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