L'épisode précédent s'était terminé
par l'assassinat du souverain pontife par un prêtre
défroqué, lors d'une des sorties qu'il effectuait
incognito parmi le petit peuple. Tandis que Rome pleure son
Saint Père, les Cardinaux doivent se choisir un nouveau
successeur à la tête du Vatican. Le Cardinal
Trebaldi ne fait pas encore l'unanimité parmi ses pairs,
mais la poursuite de son plan machiavélique devrait
lui valoir les voix des hésitants. Et ce malgré
la dénonciation publique, par Le Scorpion, du meurtre
infâme qu'il a commandité. Il a, en effet, un
atout majeur dans sa manche : il semble avoir trouvé
la Croix de Pierre. Celle-là même sur laquelle
le premier Pape de l'Eglise fut crucifié...
A peine, Le Scorpion avait-il appris qui était son
père, qu'il en était à nouveau séparé,
et définitivement cette fois. Sa rage contre le Cardinal
Trebaldi n'en est que plus forte ! Il va tout tenter pour
mettre en échec cet être abject et sans scrupule,
dans sa conquête du Vatican.
Les capes volent, les épées se croisent, le
sang coule, dans ce récit très animé
qui nous emmène dans les ruelles et rues de Rome. Les
dessins et couleurs de Marini continuent de séduire
tandis qu'on suit l'histoire imaginée par Desberg
sans véritable surprise. Course poursuite, emprisonnement,
évasion se succèdent avec rythme. Mais le scénariste
ménage ses effets en nous donnant rendez-vous dans
le prochain volume pour découvrir la suite de cette
aventure tragique et mouvementée...
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